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envoyé par garmot

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Ma PouBeLLe GéAnTe

GhoSt By ChriS

dimanche 11 janvier 2009

L'inFecTion de la PerFectioN

A la decouverte du fade. Du moyen, du neutre sans excès.
Tout mais pas de survoltage, d'intensité, de passion... Je vis le tiède.
Bizarrement, j'arrive à respirer. J'ecoute, je vois, mais aucun son ne sort de ma bouche.
Je reste coi devant le bof !
Ce serait comme toucher une mandarine pourrie, un tuyau d'arrosage sans pression, une main sans poigne ou encore (je vous voyais venir...), un sexe sans envie.
Par contre, pas de bavure, de cris, d'effusion de vie. Le parfait au quotidien. Je regarde ce après quoi les "gens" courent: Le "tout va bien" le "ça a été?" et le pire, le "c'est comme ça"! Toutes ces phrases toutes faites qui nous évitent d'avoir à reflechir. A l'image d'un jeu vidéo, où l'on n'aurait plus à construire nos phrases nous-même, quelqu'un s'en chargerait à notre place. On nous dit comment manger, séduire, dormir, parler...
Mais personne ne nous explique comment communiquer avec nos emotions, comment se servir de notre passé pour renaître, à ne pas avoir peur de VIVRE pôur de vrai !
L'homme se croit plus fragile qu'il n'est. Et ça l'arrange bien.
Non mais regardons-nous deux secondes. A la premère grosse peine de coeur, ah lala ca y est il faut tout verouiller, tout garder pour soi ne plus jamais l'exprimer. Mais nous ne comprenons pas que c'est mauvais pour la santé ça aussi .
Que c'est ça qui nous pourrit de l'interieur et nous empêche d'avancer correctement.
C'est en contenant tout ce paquet d'emotions, qu'on fausse notre intuition. Retenues, elles ne sont que microbes pour notre organisme. Elles polluent et envahissent nos pensées. Le corps, alors machine bien faite, se met en "mode auto" et va choper les moindres automatismes présents sur cette terre pour se cacher et faire bonne figure devant les autres. Surtout composer, s'inventer un visage sans vie, parfait !

mardi 28 octobre 2008

EcHeC et MaT



"Hometown glory" de Adèle


Et voilà, la partie vient de se terminer.
Echec et mat la petite.
Comme une grande, elle a dressé les remparts de sa propre forteresse et s’étonne que personne ne la franchisse.
Le jeu était perdu d’avance. Déséquilibré à la racine, fuyant à l’arrivée. Les coussins sous mes pieds deviennent durs, me voilà dans cette dure réalité de la vie : le doute !
Après le rêve, le fantasme, l’utopie, voici le temps des questions, de la balance, des poids infernaux qui se battent la bascule. Les bons souvenirs passés au crible, fouillés comme de vulgaires terroristes à l’embarquement. Que faire de ce cœur qui continue de battre comme si la passion continuait d’exister ? A-t’elle seulement été réelle un jour ?
N’était-ce pas le fruit d’une imagination en manque de vie.
Aujourd’hui je jette des mots qui n’ont plus de sens. J’erre dans des questionnements sans fin, sur des mots creux et fatigués. Fatigués de faire comme si de rien n’était. Fatigués de trouver ceux qui font bien, qui font rire…
Se laisser tomber, fermer les yeux, remplir son cœur de vide, de distance, de brouillard. Ne plus rien voir, ne plus ressentir l’extrême…Jamais !

lundi 8 septembre 2008

DeuX VenTs



B.O."Lord of War" d'Antonio Pinto

Il me pousse, encore et toujours.
Je le sens dans mon dos , dans mon cou, il me siffle un changement de cap.
Mes yeux reste aveugle et mes oreilles sourdes.
C'est fou de rester figé à ce point sur un instant donné.
Tout vous pousse à bouger mais vous restez là. Coi !
Dans l'attente d'un miracle qui ne viendra pas.
La haut c'est la bataille infernale. La lutte sanglante de deux mondes qui s'affrontent. La réalité, encore elle et le rêve, sublime et rebel.
Je suis l'objet de mon désir et l'instrument d'une vie qui ne m'a pas choisie.
A chaque pièce que je dispose, le vent d'ouest souffle et fait s'envoler mes espoirs.
A chaque espoir exprimé, le vent d'est rie aux eclats et emporte avec lui mon sourire de demain.
Les bourrasques n'y feront rien. Je reste là, droite comme une route sans âme.
Perdue dans cette folie qui me consume encore et toujours.
Le vent du sud m'apporte alors une feuille sur laquelle je peux y déposer mon secret.
lettre apres lettre, je réalise sa bêtise. Mais qu'a cela ne tienne, je continue à me perdre dans ce labyrinthe aux impasses d'idées folles.
La lumière du rêve me guide et m'hypnotise. J'y crois encore et ce j'en ai bien peur jusqu'à ma mort.
Mes pieds ne touchent plus terre, mon corps enlace les abymes d'un futur qui n'existera jamais.
Je me convaincs de m'y sentir bien et cela me suffit.
Fermer les yeux... Sentir le vent du nord emmener mon âme vers un ailleurs meilleur.
Changement de couleur, changement de regard...
Deux vents pour escort je me fonds dans le paysage. Prête pour le grand saut vertigineux de l'inlassable et collante vie ordinaire.
Aujourd'hui j'enterre mn âme.
Mais surtout, regarder devant !

mercredi 6 août 2008

MisE à FiN



"Into the wild" BO by Michael Brook

Coup de massue, coup de blues... Coup de bol??
Je viens de tirer ma dernière cartouche. Mon bras n'a plus de force comme le reste de mes membres. J'ai mis toute mon energie dans cette ultime epreuve salvatrice.
Je n'y crois pas bien encore. Pour que ça marche, il me faudrait un ecriteau en lettre de neon dans le visage me clignotant: "Ca y est tu l'as fait...tu l'as renvoyé dans ses 22.. tu as reussi...". Mais j'ai la tête dure et les coups de phrases marteau se cassent sur mon crâne têtu. J'ai le coeur en morceau et le sparadrap est en vacances.
Fin d'apres-midi, jardin d'enfant, les fesse posées sur une balançoire, j'abandonne au rythme des vas et vients, mon âme. De la haut je la regarde pleurer...
Je réalise alors qu'il m'est difficile de savoir si elle pleure de rire ou de chagrin.
Je m'approche d'elle et m'empresse de le lui demander.
"Tu vois cette balançoire sur laquelle je suis? Dit mon âme, et bien elle semble s'equilibrer d'elle même. D'un côté le lourd fardeau du manque, de la dure realité froide et silencieuse. De l'autre, le soulagement, la liberté, le sentiment d'avoir accompli quelque chose de bon pour soi."
Le vent, encore taquin vient jouer de son influence et parfois la fait pencher cruellement. C'est alors que tes yeux se mettent à pleurer et que le monde te semble morne et gris.
Un oiseau libre, viendra alors se poser sur l'autre côté et redonnera le sourire à tes joues rouges. Guette au petit matin la rosée vierge, déesse de toutes les utopies régénératrices."
Me vl'a bien, j'avais qu'une envie, flanquer une bonne gifle à cette âme pompeuse et sans vie. Lui crier dans les bas-fonds que c'est ce genre de manège qui me consume et nuit à mon equilibre.
Juste avant qu'elle ne s'en aille, je me suis approchée d'elle et tout doucement j'ai chanté:
Libre, je ne sais pas encore.
Mais j'y tends
Sereine, j'y crois pas trop
mais je guette
Vide, ça surement
Mais d'où?
Optmiste, j'en conviens
Mais jusqu'à quand?
Passionnée, je signe
Mais avec qui?

mercredi 23 juillet 2008

Des Compositions ( à même le soi)

Analyse idéologique du berceau de la création.

Le bonheur est une pause. Une phase de transition où le corps et l'esprit se repose, récupère, se gorge d'instant qu'il prefère placarder dans son souvenir plutot que de les répéter ad vitam.
Puis vient ou revient l'heure du questionnment, de l'entre deux, du tatonnement. Les molécules inspiratrices se forment et se reforment.
L'adrenaline du bordel et du chaos se préparent sur les starting blocs. Les mots riches de sens se retroussent les manches s'apprêtant pour un nouveau voyage.
L'ère du serein touche à sa fin. De nouvelles larmes vont couler, degivrant instantanément les sentiments figés.
L'ephemère bonheur va reprendre sa place dans le cadre du salon, redevenir le parapluie d'apres la tempête, le bois d'une cheminée sans vie. Mais d'abord il faut l'eteindre, l'abandonner, le laisser mourir pour mieux y revenir.
Il est temps présent de s'atteler, d'invoquer le père de toute inspiration, le puit de toute création: Le Manque.

mardi 22 juillet 2008

CLASH



"Kind of peace" de Faithless

C'est fini !
Cette fois c'est la bonne.
Je veux me sentir LI-BRE...
Me Libérer d'un poids inutile qui pèse mes pensées et ralentit ma vie !
Mettre son visage au rayon souvenirs.
Il n'est que passé à présent.
Un passé fourni, laissant un vide qui n'attend plus.
Ce fut fort, intense, destructeur et egoïste.
Aujourd'hui la lumière se fait à tous les étages...
Eclaboussant ma conne naïveté.
A force de voulolir faire grossir le puzzle, celui-ci n'avait plus de vrai visage.
Je voulais croire encore à de l'inattendue. Mais le manteau de "Dorian" est lourd et impotent. Les mots sont bien peu de choses quand les gestes ne suivent pas.
Le clown perd son maquillage et le magicien, ses tours.
Tourni-coton, tourni-cotti, si seulement... Et si...
Fi-NI
Le plus dur sommeille dans le self-control, le tiens-bon !
Mon compte est bon de fausses envolées, de croyances stupides sorties d'un tiroir poussiereux
Réussir à se regarder dans le mirroir et se dire: "Il s'est joué de moi..." relève du miracle d'honnêteté envers soi-même.
Réussir à comprendre que tout n'était que Flan garni sans consistance.
Rêve et idéal planqués derrière le dos.
Réussir à tout jeter d'un revers de main.
En ai-je seulement la force, la piqure de conviction sera-t'elle assez tenace?
A ce jour je veux m'en croire capable. J'en ai plus qu'assez de "gérérmier" ma faiblesse. Elle est ce puit sans fond dont je n'arrive pas à agripper les parois.
Glissantes, sournoises, mielleuses à l'image de son visage.
Assez d'espoir sans force. De lendemain aussi faux que le violon d'une première leçon.
il ne me reste plus qu'à deposer ces mots sur ma bouche et de les lui souffler...
Doucement mais surement, en un bruissement eternel et joli.

dimanche 29 juin 2008

L'aMer est DéçUe



Dégustation Fink "Under The Stars"

Un jeu de mot qui en dit long sur un sentiment perturbant.
A mon âge, continuer ainsi ce jeu masochiste sans raison d'être.
Cette chasse à sens unique où je suis la seule à en respecter les regles.
Tirer un grand trait sur une page blanche tachée d'erreurs indélébiles.
Telle est ma mission...
Pleine de mots que je deteste, je lutte contre un moi-même pervers et sournois.
Une guerre sans-merci où le bon sens n'est pas de mise.
Où l'equilibre n'est que futilité, le bonheur, renié, la raison baffouée.
Vive le chaos d'un sentiment diabolique et collant.
Une seconde peau de vie decadente au service d'un amour pourri.
D'un idéal pessimiste sans fondement, d'un espoir pueril à jamais.
Parce que c'est ça mon présent: fantasmer sur un rien qui crie être.
Croire en l'impossible, pourvu qu'il existe.
Le n'importe quoi au masculin.
La haine un dimanche matin ;-)
Le choc répété d'une illusion ratée.
Combien de temps vais-je continuer à me cogner la tête contre les murs?
A me battre contre moi-même?
Obsédée, Lâche, perdue, dieu qu'il doit être bon de se fouetter avec ces mots là.
Quel est donc ce plaisir que je me cache si souvent? Que n'ai-je les stigmates d'une jouissance si forte.
Que la soumise s'exprime et hurle sa douleur au lieu de jouer l'equilibriste enjouée et insensible. Que n'en vois-je au moins la trace. Que cet affront de moi-même eclate au grand jour.
Hypocritement vôtre, j'aime souffrir seule.
Nouvel passion que celle-ci
Passe-temps non favori mais bien nourri...
Je cultive un non-sens, un hersatz du passé imprimé sur mes bottes qui emboite mon pas et me ralenti.
Mais pour combien de temps encore?...

Dim's instant